Il y a des joueurs qui n'ont pas la reconnaîssance qu'il mérite et c'est peut être le cas de Florent Malouda. Passé par Lyon et actuellement à Chelsea, le milieu de terrain internationnal a connu certains passages à vide mais à réalisé également des saisons pleines.
Meilleur buteur de Chelsea cette saison, Malouda essuie cependant de nombreuses critiques liés à ces prestations en demi teinte.
A 31 ans, le pensionnaire de Chelsea évoque au micro de L'équipe son bilan de carrière et son avenir:
« J’essaie d’être utile à l’équipe, de respecter les consignes. Je suis là depuis un moment, j’ai 65 sélections, j’ai joué pour plusieurs coaches dans le meilleur club français de la décennie, et j’ai également joué pour plusieurs coaches dans l’un des meilleurs clubs du monde. Quel que soit le coach, je suis titulaire. Cette saison, je suis le meilleur buteur de Chelsea en Premier League (13 buts) et le joueur qui a fait le plus de matches pour mon club (47, égalité avec Cech). Si vous ajoutez l’équipe de France, je suis à plus de 50 matches, à 31 ans bientôt. Mais il paraît que je suis cramé, c’est ce qui se dit en France. Bien sûr, il y a eu des moments où j’ai accusé le coup physiquement, mais on dirait qu’il n’y a qu’en équipe de France que je suis fatigué… »
« Ma carrière parle pour moi. Elle repose sur des compétences. La saison dernière, j’ai été élu meilleur joueur de Chelsea par mes partenaires, le staff et par les fans, ça n’a pas ému beaucoup de monde en France, mais bon… Beaucoup de jeunes sont aujourd’hui obsédés par ce que l’on dit d’eux ou par ce que l’on écrit sur eux. Leur image est plus importante que leurs performances. (…) Moi, je n’ai pas d’agent. (…) J’ai réalisé tout seul mon transfert de Lyon à Chelsea, je parle toujours seul à seul avec mes dirigeants »
« Je me sens bien ici, et c’est vrai que j’aimerais aligner mon contrat avec la Coupe du Monde 2014 pour être tranquille. Je voudrais être le Ryan Giggs de Chelsea », glisse-t-il. Et cela, il le négocie avec « Roman Abramovitch directement. En début de saison, il m’a répondu que je pouvais rester à Chelsea jusqu’à 40 ans si je le voulais, mais qu’il n’y avait pas de sous parce qu’il fallait que le club arrive à l’équilibre financier en 2012 ».
« C’est pour ça que je suis retourné le voir après ! Je peux me permettre d’aller frapper à la porte du patron. Il aime bien ça d’ailleurs. Entre nous, on discute franchement ».
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